Dans les pages qui suivent, on trouvera la reproduction des principaux articles parus dans notre quotidien régional (Courrier Picard)
Sauvegarde, entretien du site, une nouvelle commission exécutive...
Protection des zones humides, la convention Ramsar ...
Maison des hortillonnages (Amiens)
Musée des Hortillonnages (Rivery)
Associations : SOS Hortillonnages
Associations : Association de Protection et de Sauvegarde des Hortillonnages...
Animations : Les rendez-vous "Nature" (Rivery)
Animations : La Fête des Jardiniers (Rivery)
Animations : La Fête du marché sur l'eau (Amiens, port d'amont)
Animations : La Fête des hortillonnages (Camon)
Animations : Festival Art, ville et paysages (Amiens, Camon)
Animations : L'île aux fruits (Amiens, rue de Verdun)
Reportages médias télé.
Divers
La situation se dégrade dans les hortillonnages d’Amiens
"Vols et dégradations à répétition, surfréquentation, incivilités… Les propriétaires de parcelles dans les hortillonnages estiment que la situation se
dégrade". Par JEANNE DEMILLY ,
Il y a les hortillonnages des cartes postales et puis il y a ceux des propriétaires. Vols, dégradations, surfréquentation : tout n’est pas rose au
milieu des marais. Jean-Michel Sauguret, président de l’association SOS Hortillonnages, fait le guide pour montrer l’envers du décor.
Surfréquentation
Affairé dans son jardin, Michel Lopez, descend dans sa barque pour apporter son témoignage. Il connaît si bien le site qu’il est surnommé l’homme des marais.
« Il y a encore quelques années, on nous disait qu’il ne fallait pas dépasser 60000 visiteurs par an afin
de préserver la faune et la flore du site. Aujourd’hui, ils sont 120000 avec l’Association pour la protection et la sauvegarde du site et de l’environnement des Hortillonnages, 50000 de plus
avec le festival de la Maison de la culture et puis il y a les barques des indépendants et les canoës », énumère celui qui en a assez de voir tout ce petit monde se promener
sur les hortillonnages.
« Le 15 août dernier, enchaîne M. Lopez, j’ai mis une caméra pour compter le nombre de bateaux qui passaient le long de ma parcelle. Il y en a eu
60 ! »
Les visiteurs les plus dérangeants sont ceux qui naviguent sans encadrement et donc en dehors du circuit de l’Association de protection (et ses 120000
visiteurs) qui effectue, elle, toujours le même circuit. « Il fait 3 kilomètres et a été établi en communion avec les propriétaires de parcelles, heureux de montrer leurs fleurs », commente
Jacques Leullier, président de cette association. Quant aux autres visiteurs, ils sont souvent livrés à eux-mêmes, et ils ne sont pas toujours respectueux.
Les incivilités
« J’en ai déjà attrapé qui étaient montés sur la parcelle pour me voler une
salade ! Une fois j’en ai même surpris donnant à manger à mes canards ! », poursuit l’homme des marais qui élève des appelants.
Évidemment, il y a aussi ceux qui abandonnent leurs détritus sans se soucier des conséquences mais, au rayon des incivilités, ce qui enquiquine le plus les
propriétaires, c’est la vitesse. « Certains vont tellement vite que l’eau arrive sur les parcelles. Ça
détériore les berges », assure Dominique Boucher, l’un des 1500 propriétaires des hortillonnages, croisé au détour d’un rieu. « Et puis ils ne font pas toujours attention et tapent les bateaux contre les berges. Il suffit que l’une d’entre elles soit
fragilisée et c’est la casse », enchérit Jean-Michel Sauguret.
Vols et dégradations
C’est un autre gros point noir des hortillonnages. « Et c’est de pire en
pire », estime M. Sauguret, tout en naviguant à la recherche de propriétés cambriolées il y a quelques jours à peine. « Regardez là, dit-il en coupant le moteur et en montrant un chalet. La fenêtre est grande ouverte, ça a été visité ».
La cible préférée des voleurs : les terrains isolés, éloignés des habitations. Et ils sont nombreux. « Les voleurs viennent en barque, la nuit. J’en ai déjà attrapé ! Ils prenaient une barque, la remplissaient de choses volées
et repartaient tranquillement vers Saint-Leu. »
« La situation ne s’arrange pas, c’est vrai, confirme Jacques
Leullier. C’est pour cela que nous avons recommandé à nos adhérents d’aller porter plainte à chaque fois.
Aujourd’hui, ils sont peu nombreux à le faire. Car souvent, ils ne sont pas assurés pour ce qu’on leur a volé : des cannes à pêche, du matériel… Du coup, la police n’est pas au courant
de tout ce qu’il se passe dans les hortillonnages et pour elle, le secteur n’est pas particulièrement à surveiller. » Et pourtant…
Quand la télé s'intéresse aux hortillonnages ...
Article du Courrier Picard en date du 7 juin 2017
Les aléas du dur métier d'hortillon
Source : Courrier Picard
En juin 2016, nos hortillons manifestaient leur désappointement face aux caprices d'une météo printannière qui fut loin de leur
être favorable. Les terrains de nos hortillonnages gorgés d’eau avaient anéanti leur récolte et compromettait leurs semis d’hiver.
Fin décembre 2016, le père noël (dont la tenue qui, autrefois était bien de couleur verte (écolo !) et non rouge comme aujourd'hui) a
entendu leurs doléances !
Plusieurs chèques ont été remis en effet à l'Association des Hortillons au titre de dédommagements. Parmi les
donateurs, Amiens Métropole et la Région, puis le Crédit Agricole (pour un total de 45 900 euros).
Cette situation a également susciter d'autres actions à l'initiative des Lions club "Val de Selle" et "Amiens Doyen" qui ont
annoncévouloir vendre, via leurs clubs, une partie de la productions des maraîchers.
Un soutien porté à une économie locale, certes fragile, mais surtout une reconnaissance envers ceux qui tâchent de
pérenniser, avec les difficultés que l'on connaît, une tradition maraîchère, vieille de plusieurs siècles !
Article du Courrier Picard en date du 29 décembre 2016