En 1972, fut créée à Saint-Valéry la Station d’Etudes en Baie de Somme, antenne de terrain de l’Université de Picardie, orientée vers l’étude scientifique du milieu littoral et des milieux humides. Comme le précisa à l’époque Raymond Regrain « Progressivement, elle cristallisa et développa des recherches : identification des zones humides, mesures de sédimentation, observations et cartographie floristique, ornithologique, étude des populations animales de l’estran, etc. ». Ce fut une heureuse initiative qui contribua au développement de nos connaissances sur notre patrimoine littoral.

 

En 2008, grâce à l’impulsion de Christian Manable, alors président du Conseil Général de la Somme, l’intérêt de nos élus se déplaça cette fois vers l’intérieur des terres et tout particulièrement vers l'aménagement de la Vallée de la Somme, et ce n’était que justice.
Emblématique du cœur naturel, économique et culturel du département, le Grand Projet Vallée de Somme visait à faire émerger une nouvelle destination touristique le long du fleuve : création du réseau des maisons de la Vallée, du parcours des belvédères, mise en place de bistrots de pays…, sans oublier les aides concédées à des projets privés comme le musée des hortillonnages, certains gîtes ruraux, etc.

Aujourd’hui, nous venons d’apprendre par la presse régionale que les marais et tourbières des vallées de la Somme et de l’Avre, soit plus de 13 000 hectares,  avaient inscrits sur la liste des zones humides d’importance internationale. Après notre Baie de Somme, la Somme rejoint donc les bénéficiaires de la Convention internationale Ramsar.

 

En 2018, nous souhaiterions que nos hortillonnages retrouvent la notoriété qu’ils n’ont cessé de connaître au fil des siècles, et ce depuis leurs origines.

Avant d’être ce haut-lieu touristique qui attire chaque année plus de 130 000 visiteurs séduits par la diversité de son environnement, aux portes de l’ancienne capitale régionale, le site des hortillonnages d’une superficie de 300 hectares, a en effet très tôt bénéficié d’une notoriété incontestée pour la qualité des terres tourbeuses offrant des productions légumières et fruitières de premier choix.

Le paysage des hortillonnages est en effet singulier. Il présente des caractéristiques qui ont font un site unique, un produit de l’histoire locale. Un paysage façonné par des générations de tourbiers puis de maraîchers qui trouvèrent là, aux portes d’Amiens, des conditions favorables à l’extraction de du combustible végétal qui chauffa des générations de Picards pour les premiers, à la mise en culture des marais pour les seconds.

Ainsi, nous envisageons la création d’un Collectif qui regrouperait chercheurs, enseignants, écrivains, artistes et tout « amateur » au sens premier du terme, etc., qui trouveront dans nos hortillonnages un terrain d’observation, d’étude, de recherche … privilégié.

Parmi les objectifs  affichés, signalons dès à présent :

La participation du collectif, aux côtés de partenaires (comme les associations existantes bien impliquées dans la gestion du site), à la promotion et à la sensibilisation du site, en privilégiant un nouveau regard, celui de l’historien, de l’ethnologue, de l’écologiste…

La création d’une banque de données, véritable centre de documentation où le public averti et les étudiants pourront trouver en un même lieu la documentation la plus large possible sur le site des Hortillonnages.

La mise en place de partenariats avec le monde enseignant, en développant des activités scolaires et/ou périscolaires (ex. : programme de découvertes « à la carte »)

La recherche de partenariats avec les universités pour susciter l’engagement d’études universitaires (mémoires, masters, thèses…) sur les Hortillonnages (histoire, ethnologie, sciences de l’environnement, faune et flore, peuplement piscicole, agriculture urbaine…)

L’organisation de rencontres professionnelles par exemple sur l’avenir du maraîchage dans les Hortillonnages ou tout autre sujet lié à l’environnement du site (agriculture urbaine, faune et flore, apiculture, développement durable, tourisme fluvial, etc …)

 

REJOIGNEZ-NOUS…

 

Pour le moment, une démarche simple :

Contactez-nous, en laissant votre adresse électronique (soit par l’intermédiaire de notre compte facebook, ou sur notre site : hortillonnages.culturesettraditions (les hortillonnages de Bruno)

En nous faisant part de vos motivations.

 

 

La mise en place de ce collectif ferait l’objet d’une première réunion générale, le jour du printemps, soit le mardi 20 mars 2018, à 20h30 (le lieu sera fixé dans un second temps)