Page en cours de révision (21 mars 2024)


RESPECTER

le site en veillant à la préservation de son environnement (et à la quiétude des lieux !)

les propriétaires fonciers (et leurs locataires), seuls garants de la conservation des paysages 

les touristes, en leur offrant des prestations de qualité

 

REGLEMENTER

en augmentant les dispositifs réglementaires 

en limitant et le développement des circuits de visite

en 

 


 

RAPPEL :

 

Durant près de huit siècles (peut-être plus ?), des générations d'hortillons) ont aménagé, étendu, entretenu cet espace  si particulier afin d'y développer des activités maraîchères .

Aujourd’hui, le site des hortillonnages est devenu le lieu d’usages multiples (économiques, sociaux et culturels) qui n’est pas sans provoquer des tensions voire des conflits entre usagers. Les hortillonnages comme de nombreux sites touristiques sont victimes de leur succès.

Aujourd’hui, la « surfréquentation » du site est très certainement, sans être la seule, l’une de nos principales préoccupations. Ces dernières années, nous avons vu en effet se multiplier les offres de promenades en barque à l’intérieur du site, tant par des prestataires associatifs que par des prestataires privés.

Cette pratique lucrative se développe en l’absence de toute réglementation et sans le moindre cadrage, sans le moindre agrément et, qui plus est, sans la moindre concertation et l’assentiment des principaux concernés, à savoir les propriétaires des parcelles (majoritaires dans le site) qui en subissent, chaque année durant 7 à 8 mois, les nuisances !

Faut-il rappeler ici que nos hortillonnages constituent un espace majoritairement privé 

 

La libre circulation à l’intérieur du site a permis, de fait, le développement anarchique énoncé plus haut. Si on ne peut nier que la promotion touristique du site a été la principale motivation d’une association telle que celle qui intervient à la Maison des hortillonnages depuis 1975, soutenue d’ailleurs par les collectivités locales, on peut s’interroger sur la motivation des autres prestataires, notamment privés.

Par ailleurs, force est de constater que l’expansion du Festival « Art, ville et jardin » initié en 2010 par la Maison de la Culture d’Amiens (aujourd’hui géré par une association) dont on ne peut nier l’intérêt culturel et promotionnel, soulève aujourd’hui de vives réactions de la part des propriétaires concernés par l’extension du parcours…

 

 


Pour une réglementation de la circulation à l'intérieur de nos Hortillonnages


Mobilisation de "SOS Hortillonnages" et état d'avancement du dossier

 

Le 27 août 2022 : La mobilisation d'une association...

Une association comme "SOS Hortillonnages" n'a eu de cesse de dénoncer l'absence de réglementation, constatant notamment ces dernières années le développement anarchique - au coeur du site et dans un espace privé - d'offres de promenades en barque payantes organisées sans la moindre autorisation, sans la moindre recommandation ! 

Voir notre page : "SOS Hortillonnages" et suivantes  Lien non activé

 

Communiqué sur la "sur fréquentation" des hortillonnages, incompatible avec la préservation du site sur le long terme... (27 août 2022)



 

Retenons qu'au cours de l'année 2023, les services de la Préfecture de la Somme ont commencé à se saisir du dossier et à engager les premières réflexions sur le sujet.

 

 

Ci-dessous: Compte-rendu de la réunion du 25 mai 2023 tenue en préfecture, portant sur la police du site des hortillonnages d'Amiens.



Ci-dessous: Note de "SOS Hortillonnages" adressée au Président de l'ASCH en vue de la réunion sur le sujet programmée le 28 juin 2023 ...


Pour mémoire

Le 25 mai 2023, une réunion est  programmée à la préfecture en vue d'une réglementation portant sur la circulation des différents "usagers" à l'intérieur de nos hortillonnages...

 

Nous suivrons attentivement, avec l'association "SOS Hortillonnages", l'évolution des réflexions engagées sur ce sujet.

Nous avons renouvelé nos observations et propositions auprès des deux membres de "SOS Hortillonnages" élus au sein de la nouvelle gouvernance de l'Association Syndicale des Canaux Hortillonnages (ASCH), et chargés de représenter les propriétaires fonciers.

 

Rappel :

 

Les hortillonnages comme beaucoup de sites patrimoniaux et environnementaux en France sont victimes de leur succès. Près de 200 000 visiteurs ces dernières années (sauf lors de la période « Covid » !) en ne comptant que ceux qui ont opté pour une promenade en barque à l’intérieur du site, plaçant nos hortillonnages parmi les sites les plus visités du département, le second après notre cathédrale.

On peut comprendre l’irritation des propriétaires (et locataires) de petits lopins de terre au cœur du site et tout particulièrement des riverains concernés par les nouveaux circuits et le ballet incessant des barques durant sept mois de l’année.

 

Nous ne sommes pas, bien entendu, opposés au développement du tourisme, dans un espace cependant majoritairement privé, à condition que celui-ci soit maîtrisé et encadré par une réglementation jusqu’ici inexistante.

Nous dénonçons par contre, la multiplication, anarchique, des offres de promenades tarifées proposées par des prestataires associatifs et surtout privés qui relèvent d’activités purement commerciales, trouvant là le moyen d’engranger de substantielles recettes, sans pour cela réinvestir, ne serait-ce qu’une partie de celles-ci, dans les travaux et tout particulièrement l’entretien indispensable des canaux, indispensables pour assurer la sauvegarde de ce milieu que l’on sait sensible.

 

Dans la perspective d'une réglementation (*), il nous paraît important:

a - de bien différencier, concernant les promenades en barque, ce qui relève d’une activité qui concoure, d’une manière ou d’une autre, à l’amélioration du site, à sa conservation, à la sensibilisation des publics (et des propriétaires) et une ACTIVITE PUREMENT COMMERCIALE !.

b - de rechercher à maîtriser le flux de visiteurs (en instaurant par exemple une jauge ?)

c - de soumettre les prestataires offrant les promenades tarifées en barque, à l'obtention d'un agrément (préfectoral ?) sur présentation d’un dossier qui préciserait entre autres leur motivation : activité associative, culturelle ou sportive ?, et un engagement à participer, sous une forme ou sur une autre, aux mesures de sauvegarde du site.

 

Toute proposition de circuit touristique en barque ne pourrait-elle pas être soumis au montage d’une convention. Sauf erreur de notre part, une telle disposition a été prise pour le circuit proposé dans le cadre du « Festival Art et Jardins » (convention qui pourrait recueillir en amont l’assentiment des riverains concernés ?)

 

Ces dernières années, une taxe prélevée sur chaque « visiteur » permet d’abonder un fonds qui permet à l’Association syndicale des Canaux d’Hortillonnages d’entreprendre chaque année les travaux de curage et de faucardement nécessaires. Encore faut-il que le versement de cette taxe (qui repose jusqu’ici sur la base d’une simple déclaration du prestataire) soit effectivement contrôlé et assuré.

Nous ne trouverions pas anormal le fait de solliciter une participation financière complémentaire pour toutes activités commerciales si celles-ci devaient être maintenues !

d - d'exiger que toutes les embarcations, quelles qu’elles soient, circulant à l’intérieur des hortillonnages soient immatriculées.

e - de prévoir la remise aux prestataires ainsi autorisés, d'une vraie (!) charte, véritable code de bonne conduite, qui leur rappellerait un certain nombre d’obligations comme les conditions de circulation à l’intérieur du site, la mise en sécurité des passagers (port du gilet de sauvetage), le respect des lieux traversés et des riverains, la limitation de la vitesse des embarcations et imposant l'adoption d'une propulsion électrique, etc.

 

(*) Les initiateurs d'une telle démarche pourraient s'inspirer utilement de la réglementation adoptée par les gestionnaires des marais de l'audomarois.